Rappel : N’oublie pas de démissionner

Les chiffres officiels parlent d’eux mêmes. Depuis début 2022, 520 000 démissions sont enregistrées chaque trimestre. Et 470 000 d’entre elles concernent des personnes en CDI. En d’autres termes, 470 000 personnes chaque trimestre prennent le risque d’abandonner le saint Graal que représente en France un contrat à durée indéterminée. Depuis la semaine dernière je suis donc 1 parmi 470 000.

En 2005 à la fac, ma prof de gestion des ressources humaines nous disaient déjà que nous étions une génération difficile à manager. En effet, contrairement à nos parents, nous n’allions probablement pas faire toute notre carrière dans la même entreprise. Pour ma génération changer faisait moins peur.

Aujourd’hui un jeune diplômé changera d’emploi en moyenne entre 13 et 15 fois au cours de sa carrière. Je ne suis plus jeune diplômée depuis un moment et pourtant je m’inscris plutôt bien dans cette statistique.

En effet, pendant des années je me suis forcée à rester dans une entreprise qui me rendait malade. Physiquement et psychiquement. Et à cause de laquelle j’ai mis beaucoup de temps à me reconstruire. Je suis restée par peur, peur de me retrouver au chômage, de ne pas pouvoir faire face à mes obligations, de ne pas retrouver de travail.

Je ne veux plus vivre comme ça.

démissionner
Démissionner est donc une option que je n’ai plus peur d’envisager.

En effet, lors de notre retour à La Rochelle, j’avais légèrement sous estimé la difficulté d’y trouver un poste me correspondant. Pendant deux ans j’ai donc travaillé dans une association sur le port de commerce. Expérience à l’opposée de ce que j’avais connu en salle de marchés à La Défense. Par la suite j’ai retrouvé un poste correspondant à ce que je voulais/savais faire. C’était une question de temps.

Depuis près d’un an j’étais en cdi, dans un poste qui me correspondait mais qui ne me permettait pas un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. A cela s’ajoutait d’autres aspects qui faisaient que j’allais de plus en plus travailler à reculons.

Une petite voix me soufflait de plus ne plus souvent de démissionner. Donc en repensant à mes expériences précédentes, que je ne voulais pas réitérer; au fait que j’avais déjà su rebondir, la démission est apparue comme une évidence.

Je me suis donc mise ne quête d’un nouveau poste. J’ai passé des entretiens, et c’est fou ce que c’est bon pour le moral!

Depuis la semaine dernière j’ai donc quitté le confort relatif de mon fameux contrat à durée indéterminée.

Toutefois il y a eu un léger grain de sable… Le recrutement pour le poste que je devais avoir dans une autre entreprise a été suspendu. C’est donc un peu dans l’inconnu. Je savais que démissionner était un risque mais j’étais prête à l’accepter. Je vais donc mettre un peu plus de temps à rebondir mais je suis confiante.


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