Il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maintenant

Quelqu’un est arrivé sur mon blog avec « il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maintenant » comme mots clefs. J’avoue, ça m’a faite sourire, et ça m’a donné le titre parfait pour un court article d’humeur.

Comme tu le sais peut être s’il t’arrive de t’égarer de temps en temps sur mon blog, 2014 n’a pas vraiment été une année au top pour moi : reprise compliquée du travail après mon congé maternité, perte de mon grand-père, etc, ça n’a pas été l’éclate tous les jours. Bon en même temps c’est sûr que 2013 avait placé la barre très haut…

Mais dernièrement la tendance semble s’inverser. Il y a quelques mois j’ai intégré une équipe très sympa avec une manager top qui m’a permis de retrouver un peu de confiance en moi.

Il y a quelques semaines on m’a parlé d’un poste qui avait l’air top mais qui est au dessus de mon niveau de classification interne. Par chance mon cv a quand même intéressé le manager et j’ai donc pu passer un entretien. J’y suis allé sans craintes en me disant que le fait que mon cv ait retenu son attention était déjà positif, que si ça marchait ce serait un beau challenge et que si ça ne marchait pas il ne fallait pas avoir de regret car le niveau était élevé. L’entretien avait lieu un jeudi et j’ai été invitée à passer une journée avec la titulaire du poste le lundi suivant.

Le mercredi j’avais rendez vous chez le dentiste, ma hantise, l’endroit où je suis obligée d’aller tous les six mois pour cause de dents en cartons. Et tous les six mois j’en suis malade une semaine à l’avance. Et là, un miracle qui ne se réalise pas souvent, elle m’annonce que tout va bien, rien, pas de carie, même pas une petite. Alleluia !

Le jeudi j’avais un message sur mon répondeur au boulot, le manager m’annonçait que j’étais LA candidate !! Sur tous les cv reçus j’étais déjà contente d’avoir été shortlistée mais avoir le poste, Wahou.

Nouveau poste pour une nouvelle vie ? A suivre 😉 En tout cas je suis vraiment motivée par ce nouveau challenge.

Et ce week-end on embarque pour 12 jours au soleil.

Là c’était pas la Martinique mais une bien belle journée à la plage à Fouras avec Maman de Ouistiti

Donc si on résume, la médecin qui a le pouvoir de me rendre malade pendant des jours m’a dit que tout allait bien, je vais quitter à regret une équipe hyper sympa mais pour en rejoindre une qui je l’espère le sera tout autant et pour un poste super intéressant, je pars bientôt pour quasi deux semaines sous les sunlights des tropiques (où l’amour se raconte en musiiiique) et en plus il n’a jamais été plus facile qu’en ce moment de coucher les poupées donc on a récupéré nos soirées.

Mais je reste moi, donc en toute logique je me dis que tout ça est trop beau, qu’il va forcément y avoir un grain de sable, un truc qui va clocher. Et puis c’est pas comme si j’allais prendre l’avion pour un vol transatlantique de huit heures, comme si je m’inquiétais pour la santé de ma famille, tout ça, non…

Un jour je saurai profiter du moment présent. Un jour sûrement, pour le moment j’apprends, c’est déjà pas mal.