Retour à Whitechapel de Michel Moatti [PoPcOrN]

Un mot sur l’auteur

Docteur en sociologie des médias et ancien journaliste, Michel Moatti a vécu à Londres au début des années 90. Il fera trois années de recherches pour écrire Retour à Whitechapel, la véritable histoire de Jack l’éventreur.

Le pitch

Le 24 septembre 1941, pendant le Blitz qui écrase Londres sous des tonnes de bombes, Amelia Pritlowe, infirmière du London Hospital, apprend la mort de son père. Celui-ci lui a laissé une lettre posthume lui révélant que sa mère n’est pas morte d’une maladie pulmonaire, comme l’histoire familiale le prétend ; Mary Jane Kelly a été la dernière victime de Jack L’Éventreur. 


Amelia Pritlowe avait 2 ans. À compter de ce jour, Mrs Pritlowe va se lancer dans une traque méticuleuse et acharnée, poussée par le besoin vital de découvrir la véritable identité de Jack L’Éventreur. Grâce aux archives d’une pittoresque société savante de riperristes, en confrontant témoins et survivants, elle va reconstruire dans ses carnets les dernières semaines de sa mère et la sanglante carrière de l’Éventreur. 


En décryptant des documents d’époque, Michel Moatti recompose l’atmosphère nocturne et angoissante de l’East End du XIXe siècle. En redonnant vie aux victimes, en recomposant leurs personnalités sociales et affectives, il propose une solution à l’énigme posée en 1888 : qui était Jack the Ripper ?

Mon ressenti

Fan inconditionnelle de la capitale anglaise et, comme beaucoup, très curieuse du mystère Jack l’éventreur, j’ai beaucoup aimé ce livre.

L’angle choisi par l’auteur pour parler du fameux tueur en série londonien est inhabituel et intéressant. En effet il n’est pas question d’une enquête policière à proprement parler mais d’une quête d’identité de la part de la part de la fille d’une des victime de l’Eventreur.

Bien documenté sur les faits, l’auteur nous entraîne sur les traces de Jack et propose certaines thèses que je ne connaissais pas. Mais je dois avouer que je ne suis pas une ripperologue aguerrie. Le fameux tueur pourrait ainsi être le peintre Walter Sickert qui aurait confessé ses crimes au travers de ses toiles The camden Town mureder et The Camden Town murder or what should we do for the rent.

Il évoque aussi la possibilité que derrière Jack se cachaient en réalité deux personnes.

Michel Moatti décrit parfaitement la vie dans Whitechapel à la fin du 19ème siècle, les personnages prennent littéralement vie.

Entre roman et faits authentiques, ce livre est très intéressant et la lecture de Marie-Eve Dufrene est très agréable.

Mes autres lectures sont à retrouver ici: PoPcOrN


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