J’y ai cru…

Petit article à chaud sur le coup dur que j’ai encaissé aujourd’hui. Parce que j’y ai cru, jusqu’au bout. Et puis non…

Tu sais sûrement que depuis quelques mois je travaille à monter ma petite entreprise, une petite boîte à moi, une petite boutique pour laquelle je choisirai amoureusement les articles à vendre. Pour laquelle je gérerais tout: relation fournisseur, le site internet (j’adore mettre les mains dans le code), la relation client, les partenariats… Dans un domaine que j’adore et pour lequel je suis sûre que je suis faite (ou du moins beaucoup plus que le domaine dans lequel j’évolue aujourd’hui) : la puériculture.

Depuis octobre je sais qu’un départ pet être possible, donc depuis quatre mois j’ai donné un gros coup de boost à mon projet (pour lequel j’avais lancé une étude de marché sur internet). J’ai embauché Frangin pour m’aider sur la partie chiffrée du dossier, j’ai fait des recherches, je suis allé à des salons… Parce qu’enfin ce projet qui me travaille depuis bientôt six ans allait pouvoir devenir réalité.

Trois rendez vous avec un consultant pour peaufiner mon dossier, il était enfin prêt à être soumis à la commission de vendredi dernier.

J’ai attendu toute la journée de vendredi ne sachant pas à quelle heure était cette screugneugneu de commission. Mais no news. Cruel, il a fallu attendre lundi.

Une autre collègue concernée aussi par ce plan de transformation a reçu un mail vers 10h ce matin. Autant te dire que je ne lachais pas mon blackberry pour sauter dessus dès qu’un message arriverait.

Et puis le mail a fini par arriver. Pour me dire que… ben non, mon départ n’est pas validé. Coup de massue!tristesse

Comme à chaque coup dur, encaisser, sourire, ne pas pleurer et faire bonne figure. Mais il ne faut surtout pas me faire parler parce que là les larmes coulent toute seules.

Depuis quelques jours j’ai une bonne rhino, rien à voir tu vas me dire, mais autant je gérais le rhume autant avec cette immense déception c’est devenu plus que compliqué. J’ai donc posé mon après-midi et je suis rentrée me coucher, il n’y avait rien d’autre à faire.

Tout n’est pas perdu, je me raccroche à cette idée, il y a encore un tour de chaise musicale, un coup de billard à deux bandes qui font que je pourrais peut-être partir. Mais je n’ose plus y croire, ça fait tellement mal quand ça plante.

Bref, je pense passer la semaine à dormir, dormir et puis je vais dormir un peu aussi le temps de digérer. Et comme en plus je me tiens une bonne grosse rhino ça ne devrait pas être trop compliqué.

Je veux continuer à croire que je pourrais un jour la monter ma boutique et te proposer des articles sympa que je serai contente d’avoir dénicher pour Mini Toi. Je veux y croire, mais là je peux pas, j’ai roulage en boule sous ma couette.

20 Comments on “J’y ai cru…”

  1. Ça vaut ce que ça vaut mais à chaque coup dur je me répète cette petite phrase un peu débile mais qui me réconforte et m’encourage à rebondir : quand une porte se ferme, une fenêtre s’ouvre… Courage!

  2. Aie je suis désolée pour vous. (et désolée pour mon commentaire sur votre article d’hier, j’ai remué le couteau dans la plaie)

  3. Comme dirait la grande philosophe Zaho  » la roue tourne… »
    Rien n’est perdu juste décalé… Il ne faut pas perdre espoir. J’espère de tout coeur que ton projet aboutira
    Plein de bisous

  4. Je ne sais quoi te dire pour alléger ta peine. Je te serre très fort à distance. Je suis là si t’as besoin. Bon courage ! J’y crois très fort à ton projet. Je ferai exprès un 3e pour pouvoir la dévaliser ta boutique. En attendant profite de ta couette

  5. Merde 🙁 Continue de croire en ton projet et tu vas réussir aller on ne baisse pas les bras . biz

  6. Pour avoir tenté la reconversion, tu n’imagines pas à quel point je te comprends. Je me suis déçue moi-même, j’ai cru avoir raté des examens que j’avais finalement réussis, mais sur le coup j’ai fondu en larmes. Oh, c’était simple, je n’étais qu’une merde qui avait tout perdu et qui n’avancerait pas loin. Et puis j’ai dormi, je suis sortie, j’ai bu du vin, j’ai couru, j’ai attendu, j’ai eu les résultats et cette journée est gravée dans ma mémoire à tout jamais. Plus tard, j’ai passé des sélections. J’en ai ratée une. Hop là, ascenseur émotionnel vers les profondeurs de la terre. Et puis je me suis acharnée, j’y suis retournée. Pour une autre compagnie. J’ai été sélectionnée, mon rêve est devenu réalité ! 7 mois comme ça, de rêves, de déceptions, de hauts, de bas. Et puis le rêve ! Je vole. Aujourd’hui je m’ennuie parce que ça reste saisonnier en début de carrière. Alors je compte les jours avant de m’envoler à nouveau. Financièrement, c’est la vie pas le paradis comme elle dit, puis j’ai du retourner vivre chez mes parents, je te laisse imaginer à 28 ans bientôt où se situait le bas par rapport à moi. Bref. Ne lâche pas. Jamais. Un jour, tu sauras que ça en valait la peine. Pleure, énerve toi, tu en as le droit. Mais relève toi après ! Mange une crêpe, fais un câlin à tes deux petites merveilles, regarde ton homme et dis-toi que c’est juste pas fini. C’est un obstacle à franchir mais la course n’est pas terminée. Allez ! Sors les biscotos et fonce. C’est juste repoussé. C’est juste pas comme ça, pas là, pas maintenant. Mais c’est pas terminé ! Oh non. Tiens, des bisous plein de courage

  7. Ma chere Lauriane, je sais que ce n’est pas moi qui ait recu ce coup de poignard et poutant je guettais mes mails et ton blog depuis la semaine derniere a l’affit de cette reponse.. et en voyant ce matin tres tot le titre de l’article, jai ressenti un fragment de coup de poing de vendredi dernier… Je suis dans la meme phase de vie que toi, dans les memes idees et je pense que nous avons pas mal de valeurs en commun (sinon je serais pas autant fan inconditionnelle de ce blog) et je me sens super mal de savoir que des gens qui ont un pouvoir dont ils abusent de temps en temps (c’est quoi ces gens qui ont le pouvoir de decider de l’avenir des gens, serieux…) aient pu te donner envie de dormir toute la semaine (bon d’accord t’es un peu malade mais bon…
    Je suis desolee mais je sais une seule chose, a travers ton blog, tes photos, tes messages, tu me parais comme une femme bouree de ressources, d’energie et de motivaion! Et c’est pas cette decision de la premiere commission qui va t’arreter je le sais bien.
    Prends ton temps, reste a dormir chez toi, pars te ressourcer a la Rochelle, et reprends petit a petit confiance en toi! D’ici quelques mois au pire annees, ces gens de la comission auront l’air bien con!!!
    En attendant, plein plein de bisous belges

  8. Bon courage !
    Je te comprends, ce n’est vraiment pas facile, c’est même dur & cruel car t’y croyais dur comme du béton…
    Et c’est ton rêve qui vole en éclats avec tout ce que tu t’es démené pour que cela porte ses fruits !
    Ne lâche rien, si c’est ce que tu sens être fait pour toi !
    Si tu t’y sens bien, c’est que ce n’était pas le bon moment, ou la bonne direction.
    Tous les chemins mènent à Rome & un jour ça marchera !
    Je crois au destin & je crois en toi !
    Ne lâche rien, fais le deuil de cette histoire qui te fait du mal mais ne bâcle pas ! Ca va marcher, j’en suis certaine, même s’il faut prendre un chemin différent pour parvenir à tes fins ! Bizxx & bon rétablissement ma belle ♥

  9. Prends le temps de digérer… C’est normal d’être effondrée.
    Ça fait mal mais c’est aussi ça qui forge le caractère de la future chef d’entreprise que tu deviendras un jour.
    Car tu y arriveras un jour ou l’autre, je n’en doute pas!

  10. Coucou. On n’est jamais enfermé dans un boulot. La rupture conventionnelle est toujours possible et permet de conserver de longs assedics qui te permettront de mener à bien ton projet. Il y a toujours un plan B. D’après moi la seule urgence pour toi c’est te (pardon je vais grosmotiser) te barrer de cette boîte de merde 🙂 Gros bisous et en attendant je suis dans le même mode roulage de couette / arrêt de travail:)

  11. Tu as bien raison, c’est le moment du roulage dans la couette, de laisser les larmes couler tant qu’elles peuvent et de prendre du temps pour toi.
    Et pour la suite, comme d’autres l’ont dit, tu n’as sûrement pas dit ton dernier mot, et il y a de fortes chances pour que d’autres opportunités se présentent voire même que tu les créées 😉
    On est nombreuses à croire en toi 🙂

  12. Mince.
    Prend soin de toi. Roule toi en boule un moment pour te ressourcer et tu vas rebondir. Ce n’était pas le bon moment, ça n’est que partie remise.
    Tu crois en ton projet, il se réalisera, pas maintenant mais plus tard.
    Je t’embrasse.

  13. Je te dirais la même chose que Ludi, en nuançant que ces échecs/reports sont les fondations de la fierté que tu éprouveras quand ton projet aboutira, parce qu’il aboutira. Bisous.

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