On the flip of a coin – pile ou face

Depuis quelques temps l’image d’une pièce qui tourne sur la tranche sans savoir si elle va tomber côté pile ou face ne quitte pas mon esprit.

En ce début d’année je vais peut être pouvoir réaliser le projet qui me travaille depuis près de 6 ans maintenant. Je vais peut être pouvoir montrer ma petite boîte à moi, même que tu m’as un peu aidée en répondant à mon questionnaire cet été.

Le mot à retenir est peut-être. Pile ou face?

Je vais peut être quitter l’entreprise dans laquelle je suis depuis bientôt huit ans pour partir à l’aventure de entrepreneuriat.

Entreprise au sein de laquelle je suis loin de m’épanouir bien au contraire mais qui m’apporte une sécurité matérielle. Y a pas à dire, un salaire qui tombe tous les mois c’est pratique.

Je vais peut être faire courir un risque à ma famille à ce niveau là.

Pile ou face?

D’ici quelques semaines je saurais si je peux me lancer, ou pas.

Pile ou face?

Malgré les risques, relativement calculés, j’ai envie. Envie de me lancer, de me dire que « tout est possible », d’avoir un nouvel horizon, de me lancer ce défi.

Comme le dit ce grand homme qu’est Patrick Bruel, mieux vaut vivre avec des remords qu’avec des regrets.

Pile.

Et si c’était une grosse erreur de quitter ma boîte, par les temps qui courent. Et si je ne m’en sortais pas et que ça ait des conséquences sur ma famille? Ce n’est pas la confiance en moi qui m’étouffe.

Face.

Mon choix est fait, mais malheureusement ça ne suffit pas, une partie de la décision n’est pas entre mes mains. Je devrais avoir la réponse autour du 29 janvier. Dans trois semaines. Trois petites semaines. Trois semaines beaucoup trop longues en fait.

Bref, c’est le grand tourbillon dans ma tête. L’ascenseur émotionnel.

Titre inspiré par cette chanson qui tourne dans mon téléphone