La semaine dernière j’ai eu la chance de prendre le départ des 20km de Paris avec la Team TomTom.
Mon premier 20km! Je n’avais jamais fait cette distance, au maximum j’avais fait 15km cet été lors des 15km de St Martin sur l’île de ré. Sachant que c’est juste après cette course que j’ai eu ma fracture de fatigue au pied et que j’ai donc dû ranger les baskets pendant 7 semaines. Déjà que ça fait quelques mois que l’on est plus trop copine avec ma balance mais là ça a un peu été l’effet « boule de neige », le deuxième effet kiss cool de l’arrêt du sport si tu vois ce que je veux dire…
C’est donc sans entraînement, avec quelques kilos de plus et en reprise après blessure que je me suis alignée pour le départ.
Inconscience? Peut-être un peu, mais c’est mon truc à moi ça, la Running et Talons Hauts’touch: faire des courses à l’arrache. Parce que j’adore courir mais je n’arrive pas à me contraindre à suivre un plan et je n’aime pas me faire mal à l’entrainement.
J’ai récupéré mon dossard sous la tente TomTom sur le village où j’ai pu découvrir la Runner2 qui non seulement a le cardio au poignet mais permet aussi de courir en musique avec un casque bluetooth!
J’ai d’ailleurs trouvé ça dommage qu’il n’y ait pas un parc de prêt de prévu pour les membres de la team afin qu’en plus de courir aux couleurs de TomTom avec le t-shirt je puisse tester la montre…
Niveau organisation de la course là c’était bofbof… Le village était au niveau d’école militaire et le départ au niveau du pont d’Iena donc en toute logique nous avons longé le Champs de Mars pour nous heurter à des grillages après la tour Eiffel car en fait pour rejoindre l’entrée des sas il fallait aller plus loin vers le pont de Bir-Hakeim en longeant les grilles pendant tout un temps. Youpi!
Le départ était à 10h. Oui. Pour les élites. Dans mon sas de primi 20km (plus de 2h05) on est parti à 10h45. Donc trois quart d’heures à poireauter dans le froid. Re Youpi.
Ca y est c’est à nous, c’est parti pour 20km!! On commence par une petite côte, les côtes ce sont mes bêtes noires et autant j’ai un mental en carton autant maintenant j’ai décidé que NON je ne m’arrêterai plus dans les côtes, NO WAY! On remonte vers le Trocadéro, de jolies avenues jusqu’à l’avenue Foch avec l’Arc de Triomphe dans le dos. Il y a pire comme parcours. Entrée dans le bois de Boulogne au 3eme km, jusqu’ici tout va bien. En même temps quand il en reste 17 à faire il vaut mieux.
On a longé l’avenue de Longchamps et le fameux hippodrome, Louloute aurait été dingue! Passage sur des routes arborées très sympa mais un petit kilomètre de faux plat qui est curieusement bien passé.
Fin du kilomètre 10 on re rentre dans le Paris urbain et on longe l’avenue sur laquelle habite une amie qui m’attendais pour m’encourager. Quel petit bonheur de la voir et de lui faire la bise! Au bout de l’avenue retour sur les quais de Seine avec la Tour Eiffel et la ligne d’arrivée en ligne de mire!
Je suis accompagnée, épaulée même, de mon Jiminy sans lequel je crois que j’aurais eu beaucoup de mal à tenir. Il s’arrête pour faire une photo pendant que je continu, ce n’est pas un problème pour lui de me rattraper, ce 20km s’intègre dans sa prépa pour le marathon de La Rochelle. Et là? Et bien je suis tombée! Ne me demande ce qu’il s’est passé, j’ai dû m’emmêler les pinceaux et boum. Belles éraflures au coude, ça pique, les paumes de main un peu bleues mais pas de trou au pantalon et téléphone intact, Ouf! Oui, j’ai un grand sens des priorités. De gentils coureurs m’ont ramassée, y a pas d’autres mots, et Jiminy m’a un peu chariée en me disant qu’il suffisait qu’il m’abandonne deux secondes pour que je tombe.
On se rapproche de la tour Eiffel, on y presque! Oui, mais non, en fait, il faut encore aller jusqu’aux Tuileries, encore 5km avant de faire le demi tour qui nous amène à la ligne d’arrivée. Et ce n’est pas qu’une ligne droite, ce serait trop simple, non, il y a plusieurs tunnels… Et donc plusieurs côtes. Non je ne m’arrêterai pas! Petite pause photo sur le pont Royal. Etant donné que nous ne sommes pas Kenyan et que clairement on ne vise pas de podium, perdre quelques secondes pour garder un souvenir vaut le coup.
Kilomètre 17, plus que 3. Les plus durs. Ceux où j’ai mal au genou, au pied, le coude qui pique, une pointe de ras le bol et en même temps ce serait ridicule de craquer maintenant. Une dernière montée pour quitter les quais et rejoindre la ligne d’arrivée. Je cours main dans la main avec Jiminy, on voulait vraiment passer la ligne d’arrivée ensemble. Il m’entraîne, me pousse à aller plus vite, à me mettre en mode « Mario kart – carapace rouge » comme on fait d’habitude. Sauf que d’habitude je n’ai pas 19km et quelques dans les pattes. J’arrive à accélérer un peu mais pas autant que Jiminy voudrait. Pour être honnête l’espace d’un instant j’ai cru que j’allais vomir!
Mais je l’ai fait! En 2h25. 2h25 sans m’arrêter ou presque. Un temps peut être pas top pour certains mais je suis fière de moi.
Pour ne pas me mettre trop la pression je m’étais fixé de petits objectifs: atteindre le prochain ravito, comme il y en avait un tous les 5km je savais que tous les 5000 mètres je pouvais m’accorder une petite pause.
Et puis je me suis offert un petit tour par la tente de la sécurité civile pour désinfecter la plaie de mon coude. La classe, j’avais jamais fait 😉
En résumé, Merci à TomTom pour le dossard qui m’a permis de découvrir une course très sympa (si on excepte le flechage du départ et l’attente dans le sas) avec un superbe parcours dans Paris.
A l’année prochaine les 20km de Paris!
Mon chéri trouve le semi mieux organisé que les 20km de Paris qu’il n’a jamais refait à cause de ça.
Vivement le semi alors, ce sera tout facile.
Et j’ai oublié : encore un grand BRAVO à toi ! Tu as intérêt d’être hyper fière de toi, c’est franchement top
Merci!! Oui je suis assez contente 😉
Un grand bravo !! La prochaine fois fois, sans tomber tu gagneras quelques minutes 🙂 ( c’est à mon tour dimanche !!)(de courir, pas de tomber!)
Bravo ! tu peux être fière de toi !!
Je suis vraiment épaté par ce que tu as réalisé!!
Le prochain rv sera encore plus beau!
Bravo, chapeau bas !