Mes 15km de Saint-Martin

J’ai déjà eu l’occasion d’en parler, les 15km de Saint-Martin est une course que je visais depuis longtemps. Quand je faisais des saisons dans l’île de ré j’inscrivais les participants et je me disais que ça devait être sympa. Mais à l’époque je ne courais pas et une telle distance était inenvisageable. Depuis que je cours entre mes grossesses, remises en forme et course suspendue je n’avais pas encore pu la faire.

Cette année, comme un signe, la course avait lieu le 18 juillet, date à laquelle mon grand-père aurait eu 98 ans. Lui qui devait être centenaire… Si ça c’est pas un signe! 15km de Saint-Martin

J’avoue que le jour de la course, avant le départ je ne faisais pas vraiment ma maligne. Je n’avais jamais couru 15km, même pas à l’entraînement. En fait je suis partie du principe que comme le 10km est maîtrisé, au final ça ne fait que 5km de plus. Bon, certes, si on compte en pourcentage ça fait 50% de plus mais c’est un détail et on fait dire ce que l’on veut aux chiffres, non?

Bref, à 18h, Olaf et moi nous sommes alignés pour prendre le départ.wpid-img_20150718_175643.jpgPetit tour par le port, passage sur l’îlot où j’ai travaillé pendant tant de saisons. Direction la citadelle et le petit port des bagnards où j’allais pêcher des crevettes avec mon grand-père quand j’étais petite. Passage par la petite plage de la cible où il y avait le Club Mickey. Quelques rues dans lequels j’ai un certain nombre de souvenirs parce que j’y ai passé pas mal de soirées. Je commence à fatiguer, étant donné qu’on a pas encore fait un tiers de la distance j’ai tendance à penser que ce n’est pas bon signe.

Et là surprise, on a pris un chemin que je ne connaissais pas! Je n’étais jamais allé à La Flotte par le chemin côtier, c’était hyper sympa.

5km de passés, premier ravito avec de l’eau et des oranges. Je demande à Jiminy de m’envoyer le reste de son verre au visage pour me rafraîchir, ça a bien fait rire un des bénévoles. Les riverains du chemin nous encourage c’est top! J’aime particulièrement celui qui a sorti son tuyau d’arrosage en mode pluie et qui nous arrose. Ca fait du bien!

Tiens, on doit être à 5,2km et on croise déjà le premier qui revient. Normal…

Arrivée à La Flotte et toujours des gens qui nous encourage. Passage sur le port, Jiminy me fait remarquer que j’accélère, normal, y a beaucoup de monde qui regarde, je veux pas avoir l’air trop nulle 😉

Accélérer quand il y a du public et toujours sourire au photographe sont mes règles d’or. baskets aux pieds j’assume mon côté superficiel 😉

Ouf, le port est passé, je m’autorise quelques pas parce que j’ai mal à la hanche. On est à 5,8km, ça craint!

Nouveau passage en bord de mer, courir et se remplir les poumons d’air iodé. Bonheur.

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Arrivée à l’Abbaye des Châteliers, une belle abbaye en ruine. Je voulais faire une photo mais il y avait un camping car juste devant. Grrrr!!! Comment? Toi tu ne t’arrêtes pas pendant tes courses pour faire des photos? Tiens, curieux.

7,5km, nouveau ravitaillement. Je marche donc quelques pas pour boire un verre d’eau. Je suis incapable de boire en courant ( #ExcuseVraie) et j’en profite pour ramasser quelques gobelets laisser par terre par les coureurs, et ça, CA M’ENERVE!!!! Il y a pleins de bénévoles avec des sacs poubelles, il y a des poubelles, au pire au bout de nos bras il y a des trucs magiques appelés mains qui permettent de conserver le gobelet jusqu’à ce qu’on trouve un endroit pour le jeter. PAS DANS LA NATURE, BORDEL! Je m’emballe, mais tu auras compris que ça m’agace. Un des bénévoles a apprécié mon geste et m’a dit « dossard n° je note, c’est bien! ». Fierté 😉

Passage dans le village. Il y a des petits groupes de gens devant plusieurs maisons pour nous encourager. Certains ont sorti la table de camping pour poser des gobelet d’eau et des morceaux de sucre, une dame âgée est dehors avec une cuvette rempli d’eau et nous asperge pour nous rafraîchir.

Nouveau passage sur le port, donc nouvelle accélération 😉 Mais en vrai je commence à avoir vraiment mal à la hanche, et le souci c’est que du coup ralentir ne me soulage pas parce que ce sont les chocs qui me font mal. Donc je marche un peu.

On repasse sur le chemin côtier et il y a toujours le gars au tuyau d’arrosage, je l’aime lui! (j’ai appris après que c’est Pierre Salviac, un commentateur sportif).

Un peu plus loin alors qu’on est repartis un gars marche, je l’encourage pour qu’il reparte, en plus on est plus très loin du dernier ravito. Nouveau verre d’eau et là le gars que j’ai encouragé laisse tomber son verre par terre. On est sur un chemin côtier!! Combien de temps crois tu qu’il faille à un gobelet de plastique pour faire le mètre cinquante qui le sépare de l’océan??

Du coup Jiminy et moi nous sommes transformés en balayeurs, sur le reste du chemin nous avons ramassé les gobelets et autres éponges laissés par terre pour les jeter dans une poubelle. Non mais GRRRR quoi!

Il me semblait bien que l’arrivée était au même endroit que le départ. Passage par la plage, la citadelle, on y est presque! Oui mais… non, en fait au retour on fait un détour par le parc de La Barbette et un nouveau tour par l’îlot avant de pouvoir attaquer le sprint final.

Arrivés dans le parc Eaboveari qui est venue courir avec nous (comme La Surfrunneuse) nous rejoins pour re faire le dernier kilomètre, elle est arrivée depuis déjà un moment. C’est très sympa, et puis on voit mon père et Frangin qui nous encourage; c’est la première fois qu’ils me voient courir. Louloute est à fond, c’est énorme, on est tombé sur sa meilleure copine d’école qui est en vacances dans l’île et dont le père fait la course!

Monsieur JeJetteMonGobeletSurUnCheminCotier est devant nous. C’est hors de question que je finisse derrière lui! On accélère un peu, juste pour le doubler. Enfin l’arrivée est en vue, il est temps de mettre le mode Mario Kart en marche et d’accélérer pour finir en sprint.

Ca y est. Je l’ai fait. 15km! en 1h35, je visais 1h45 max donc je suis hyper fière de moi et je me dit que c’est de bonne augure pour les 20km de Paris et mon semi au Marathon de La Rochelle.

J’ai vraiment hâte d’être l’année prochaine pour la refaire. C’est une course avec un parcours le long des souvenirs de mon enfance et une ambiance au top, que demander de plus?

D’autant qu’on a passé l’après course dans le jardin, attablés autour d’un verre de Pineau 😉

2 Comments on “Mes 15km de Saint-Martin”

  1. Tu la racontes tellement bien ta course ! Ça respire tout l’amour que tu as pour ta ville (oui je te proclame Reine De La Rochelle si c’est pas la classe !!)

Laisse moi un petit mot :)

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