Alors le petit troisième?

Avec Jiminy on a toujours dit que l’on voulait deux enfants. Je me suis toujours imaginé un garçon puis un fille ; j’ai un grand frère et je voulais reproduire le schéma familial. C’est top d’être la petite sœur d’un grand frère protecteur qui t’aide quand les grands t’embêtent dans la cour de l’école, qui t’emmène à tes premières fêtes avec ses potes, qui fait un magnifique petit cheval en bois pour sa nièce…

Et puis finalement j’ai eu deux poupées. Et tu sais quoi ? C’est top d’avoir deux filles ! Comme j’ai été un kinder surprise pour mes deux grossesses et que certaines personnes savaient que j’avais envie d’un garçon, on m’a plusieurs fois posé la question « et ça va, t’es pas déçue ?? ». Heuuuu, comment te dire ?? Du moment où elles sont nées, fille ou garçon peut importe, elles étaient MES bébés !

Souvent la remarque à la schtroumpf (je surveille mon langage ma mère lit mon blog. Coucou Maman ? ) qui suit est « ben t’as qu’à en faire un troisième pour essayer d’avoir un garçon, mwhaha ».

Ce à quoi en général je réponds que Jiminy serait fichu de me faire une troisième fille. Et tu sais quoi ? Si troisième enfant il devait y avoir, j’aimerai bien avoir un garçon c’est sûr mais j’aimerais ma troisième poupée comme les deux premières.

Cela dit, l’idée du petit troisième mérite d’être creusée.

J’ai déjà eu plusieurs fois l’occasion de le dire, je suis nostalgique de ma dernière grossesse, des premiers mois de ma Poupette, de cette année passée auprès de ma petite famille. En plus depuis quelques semaines beaucoup de grossesses sont annoncées autour de moi, des photos de jolis bidons remplissent mon Instagram, j’ai reçu cette semaine encore le faire-part de naissance d’une adorable petite fille qui a trois semaines.

Entre la naissance de ma Louloute et le la décision de faire d’elle une grande sœur je m’étais beaucoup interrogée sur ma capacité à aimer un autre bébé autant que je l’aimais Elle. Ma Louloute, ma Merveille, « le Bébé à sa Maman ». Et puis cette crainte de ne pas les aimer de la même façon s’est évanouie, toute seule, peu à peu. Comme me l’avait dit ma belle-mère, l’amour pour les enfants ne se divise pas, il se multiplie.

Du coup, aujourd’hui je n’ai pas cette crainte en imaginant un nouvel enfant.

Mais il y a d’autres facteurs qui font que la décision d’agrandir de nouveau la famille n’est pas prise.

Pour commencer, j’ai 3 raisons de me dire que deux enfants c’est bien. 3? Oui, c’est le nombre de pièce de notre appartement. Donc deux filles dans une même chambre ça va. A trois ça devient plus compliqué, surtout si c’est un petit gars. Tu vas me dire qu’une pièce en plus ça se trouve, oui c’est sûr. Mais dans notre quartier ça ne va pas être possible et on est bien là où on est. C’est ce quartier qui m’a fait presque aimer la région parisienne, ou du moins plus facilement fait accepter d’y passer quelques années.

Quartier vs enfant mon choix peut paraitre curieux mais ce n’est qu’un paramètre parmi d’autres.

Tout est prévu pour la famille classique deux parents et deux enfants, alors par exemple pour les vacances je pourrais laisser Jiminy à la maison pour partir avec les filles et Ptitroiz mais je ne suis pas sûre qu’il serait d’accord… ?

Pour Louloute on a abandonné notre 206 trois portes pour passer à la Mégane Break. Mais dans notre voiture trois sièges enfants ne tiennent pas à l’arrière.

Depuis la rentrée Louloute fait de l’équitation, Poupette choisira elle aussi l’activité qui lui plait quand elle sera plus grande. Mais à trois, est ce que le budget pourra suivre ?

Un truc à savoir sur moi c’est que je fais toujours ce qu’il faut, ce qui est le plus raisonnable, je suis assez ennuyeuse au final.

Alors la décision n’est prise ni dans un sens ni dans l’autre pour le moment. Qui sera la plus forte : mon envie de revivre une grossesse. Cette sensation de n’être jamais seule, le bonheur de sentir le bébé bouger. Le stress aussi bien sûr avant d’atteindre 35 SA. L’attente de la journée magique de l’accouchement. Les premières semaines où l’on se demande si on n’a pas fait une erreur parce qu’on ne s’en sortira jamais.

Ou alors la raison qui me dit que la vie à quatre c’est bien et me conseille de profiter à fond de mes deux poupées ?

Mystère et boule de gomme.

Pour le moment on a choisi de ne pas choisir (toi aussi là tu penses à Trainspotting ? Non y a que moi ? ok). Mais il reste dans un coin de ma tête que ma mère m’a souvent dit qu’à ma naissance elle s’est sentie « au complet ». Moi, sans sentir qu’il me manque quelque chose, je n’ai pas eu cette sensation de complétude. Est ce un signe ? Est ce que ce sentiment n’est pas une obligation ? En tout cas là j’ai de quoi me faire de sacré nœuds au cerveau à force de réfléchir…

Et toi ? Enfant unique ? Deux, trois ? Choix pas encore fait ?