Compte à rebours de mon allaitement – Running Et Talons Hauts

Tic, tac, tic, tac…

Cela fait un petit moment que le compte à rebours à commencé. Deux mois environ. Huit semaines que j’y pense, que je me pose des questions.

Poupette a 14 mois et demi, important le « et demi », cela fait un moment que je ne suis plus son unique plateau repas. Alors pourquoi l’arrêt de l’allaitement me travaille autant ?

J’ai allaité ma Louloute jusqu’à 20 mois. Le démarrage a été plus que laborieux mais une fois parti ça a marché comme sur des roulettes. J’étais persuadée que la source se tarirait d’elle même avec mon retour au travail. Mais non. Les semaines ont passé et Louloute avait toujours son petit dej et son dessert du dîner Made by Maman. Au final un ultimatum s’est imposé de lui même : nous avions programmé une petite semaine de voyage sans la Louloute. Le sevrage s’est fait tranquillou. Le temps était venu pour toute les deux sûrement.

A peine née Poupette a trouvé le chemin de la cantine, tout a été facile. Il faut dire qu’avec un bébé à terme et une première expérience forcément ça aide.

Pas de souci donc pour l’allaitement et au contraire une petite galère pour lui faire prendre un biberon. Résultat, alors que j’avais envisagé de faire du mixte, Poupette a été allaitée de façon exclusive pendant plus de 6 mois. Avec la crèche il a bien fallu qu’elle s’y mette mais elle est quand même passée très vite aux yaourts.

A la maison elle a eu quelques biberons mais on a jeté des boîtes entières de lait en poudre parce qu’elle n’était vraiment pas fan. Et puis, si je veux être honnête je crois que j’aimais ce lien, cette impression que je lui étais indispensable. Mode égo [ON].

Et, il y a quelques semaines, elle a commencé à me mordre. Alors c’est sûr qu’avec sa bouille à croquer, son sourire à 3 dents c’était dur de lui en vouloir mais enfin quand même. Aillleuuuuhhhh !

Mon petit vampire opérait surtout à la tétée du soir donc à la place de la tétées câlin avant de se coucher on est passé à biberon ou yaourt. Et le câlin après quand même, hein.

Il ne reste donc plus qu’un seule tétée, celle du petit déjeuner qu’elle prend au lit. C’est confortable et ça me donne l’occasion de glandouiller quelques minutes de plus sous la couette pendant que mon petit déjeuner se prépare comme par magie est préparé par Jiminy. Mais même là, depuis quelques temps elle est vite distraite et la durée se réduisait de matin en matin.

Très fatiguée et un peu lassée sûrement je commence à envisager d’arrêter complètement. Après tout elle pourrait prendre un bib’. Je pourrais gagner du temps parce qu’elle le prendrait toute seule (eh oui, toujours se satané temps après lequel on court en permanence) et puis le week-end je pourrais glandouiller encore plus si une tierce personne lui donnait son petit dej (Jiminy, Petite Maman, vous y voyez un message pas si subliminal ? Ah bon?).

Pas mal d’avantages finalement. Oui mais…

Mais cette fois la décision d’arrêter est plus difficile à prendre. Je réfléchie. Je repousse. Je fais traîner.

Malgré la fatigue et les bons arguments j’ai du mal à m’y résoudre. Du mal à me dire que sa dernière tétée sera ma dernière à moi aussi. C’est une nouvelle étape, qui m’éloigne un peu plus de la période de la grossesse, de la naissance, des premiers mois.

Où est mon bébé ?????

Moi, nostalgique ? En plein spleen ? Je ne vois pas ce qui te fait dire ça…

J’ai envie d’arrêter mais je ne m’y résous pas et le débat fait rage dans ma petite tête.

Continuer ou arrêter, that is the question.

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