Et si on vendait la caravane mais qu’au lieu d’acheter un manteau en hermine on achetait un chalet à la montagne ?
Depuis que l’on est partis de La Rochelle je dis que je veux rentrer, un jour, mais si au lieu de rentrer là où on nous attend on rentrait ailleurs ?
Et si cet ailleurs c’était la montagne ?
Moi je suis une fille de bord de mer, j’aime le bruit des vagues, l’odeur de l’iode, les tempêtes qui vont avec les marées d’équinoxe, la sensation d’infini que l’on a quand on regarde vers la large.
Je viens de passer une semaine à la montagne, et si finalement ça me plaisait de vivre là ?
Quitter mon job, faire nos valises et tout recommencer ?
Et puis je réfléchi. Je crois qu’en fait, plus que le lieu ce qui me séduit c’est l’idée de tout quitter pour partir, tous les quatre. Avoir une maison plutôt que notre appartement, ou un autre appart’ mais plus grand, peut-être monter ma boîte (j’ai déjà l’idée). Quitter le rythme métro, boulot, dodo avec plus d’une heure de transports (quand tout va bien) pour aller bosser et pareil pour en revenir. S’installer quelque part où on ne culpabilisera pas de ne pas avoir envie d’aller déjeuner avec la famille tous les dimanches et où si on veut on peut rester en pyjama toute la journée ! Non parce qu’à Paris je me plains de ne pas avoir de famille autour mais j’avoue que je suis assez contente de pouvoir glandouiller tranquillou à notre rythme le dimanche.
Hier j’avais rendez vous avec ma rh pour parler de mon retour, ben oui, il va bien falloir y retourner un jour… J’ai donc pris le RER, j’ai « badgé » et appelé l’ascenseur pour monter dans les étages d’une des tours de verre de La Défense qui un jour m’ont faite rêver, mais aujourd’hui ce n’est plus du tout le cas.
En ce moment je suis fatiguée, sans vraiment savoir pourquoi. Sans vraiment de raison non plus puisque ça fait belle lurette que Poupette fait ses nuits. Pendant les vacances j’espérais lire pour avancer le livre entamé à Noël et toujours bloqué à la page 10, rattraper mon retard de lecture de mes blog préférés, écrire les articles dont j’ai l’idée depuis plus de six mois, etc. Mais en fait je n’ai qu’une envie, c’est DORMIR !
Je suis quelqu’un de prévisible dont le sens de l’aventure se limite aux endroits où la Visa est acceptée et je crois qu’au final rêver d’un ailleurs, me dire que c’est possible, m’aide à positiver, à penser que moi aussi je suis capable de faire quelque chose de spontané* que l’on attendait pas de moi.
*après bien entendu plusieurs mois de préparation, l’assurance que notre nouveau lieu de vie est couvert par la 3G, le haut-débit, tout ça tout ca…
Bien-sûr, en plus de ma carte bleue, il y a trois autres éléments indispensables à mon échappée belle : Poupette, Chouquette et Jiminy !
Enfin bref, comme tu le vois je suis une nouvelle fois en plein questionnement existentiel…
Si je trouve des réponses ou si j’avance dans mes réflexions je te tiens au courant. J’imagine que je ne suis pas la seule à me prendre la tête comme ça. Et toi ? Tu rêves de partir où ? De faire quoi ?
Je me retrouve totalement dans tes questionnements.. L’envie de tout quitter et de recommencer une nouvelle vie ailleurs avec mes hommes me travaille souvent ces derniers temps..
Partir mais où ? Avec quelle assurance pour l’avenir ?
J’ai peur mais en meme temps plus le temps avance plus j’en ai envie..
Affaire à suivre ici aussi..
Tiens moi au courant de l’avancée de ta reflexion, ça m’interesse ! 🙂
Bisous
Et puis je pense qu’on est dans la bonne tranche d’âge pour faire ces changements. Je te tiens au courant de mes réflexions 😉
Ca fait du bien de rêver! Personnellement, je rêve de revenir sur Paris et il se réalisera l’année prochaine mais ça paraît si long. Chacun ses habitudes ^^
Tu es où en ce moment? En fait ce que je veux changer c’est surtout mon boulot parce qu’au final on est bien à Vincennes 🙂
Je suis à côté de Rouen, avant j’habitais Suresnes et j’aimerais y retourner.
Ca a l’air sympa Suresnes aussi, c’est cool si tu peux y retourner! 🙂
superbe projet!!! on sera la pour te soutenir et te rassurer si ça se concretise 😉 des bisous!!
Merci!!!! 🙂
mais alors là… faut qu’on approfondisse de vive voix 😉 je pourrais faire pencher la balance pour ce changement de vie pour l’avoir vécu en 2011; pour etre breve et objective: je pousse toute personne à le faire si on ne laisse pas trop de plume (perso j’avais la sécurité de l’emploi), c’est enrichissant mais attention à ce que ce ne soit pas une fuite du quotidien car le poids du quotidien on l’a partout malheureusement!!
C’est ce que vous avez fait quand vous êtes partis pour la Réunion? Du coup je sais à qui m’adresser si j’ai des questions 😉 Je ne veux pas spécialement fuir le quotidien mais plutôt donner un sens à ce que je fais et passer plus de temps avec ma famille.
ah, le blues du retour de vacances ! ou de la reprise du boulot … 😉
Je me dis la meme chose en ce moment, pourtant je suis à Marseille, et le WE on va a la plage, dans les colines, les parcs … on n’est pas coincés en ville. mais une envie de partir là où je sais que ma fille grandira loin des gros tracas et des mauvaises frequentations me gratouille l’esprit. Mais la principale question que je me pose c’est « mais quel boulot j’y ferai?! » ….
ceci dit je l’ai deja fait en partant d’un coup à Londres, sans appart et sans boulot: c’etait genial mais pas facile, et avec un enfant, je ne le referai plus (pas dans ces conditions surtout !)
C’est génial pour Londres! (j’adore cette ville) Mais c’est sûr qu’avec un enfant ce n’est pas la même organisation… Ici c’est pareil 2 louloutes et un crédit immo, c’est un peu compliqué 😉
Je me retrouve de ce questionnement… Je n’ai juste pas le courage. Et je ne dois pas m’éloigner de la région parisienne pour le boulot malheureusement. On verra quand j’aurais pris assez de recul pour savoir si je ne me reconvertis pas ou si je quitte mon boulot pour de l’incertitude un temps et un nouveau job, parce que monter mon entreprise c’est pas dans mes projets futurs…
Le courage est bien mon souci aussi, je te rassures. J’ai l’impression de toujours faire les « bons » choix, les choix raisonnables. Un jour il faudra quand même que j’essaye de faire ce dont j’ai vraiment envie.