Mes baskets et moi sur le pont de l’île de Ré

Mes baskets et moi on est un peu en pause en ce moment.

Si c’est pas un comble après ces mois à trépigner avec mon gros bidon, à envier Jiminy et ses sorties… Mais les faits sont là, ça va bientôt faire 15 jours que mes baskets ne sont pas sorties. Je ne les empêche pas d’y aller sans moi mais non, elles m’attendent. A croire que je leur suis indispensable!

Ces derniers jours, la chaleur et le rythme avec les petites m’ont un peu empêchés de sortir.

Pendant mes vacances au pays du Père Fouras je me suis lancé le défi de courir le pont de l’île de Ré. Défi est le mot juste car les côtes sont un peu ma cryptonite (non, je ne vois pas le problème de me comparer à SuperMan, vraiment!), elles me cassent les jambes à la vitesse grand V. Et puis, moins d’une dizaine de séances après la reprise je ne suis pas encore vraiment au top (tu noteras la pointe d’optimisme et de confiance en moi que traduit l’emploi du mot « encore »).

Le pont était donc un peu mon Fort Boyard à moi, excepté que même en cas de très mauvais chrono le verdict de la clepsydre n’allait pas m’envoyer au cachot, que je ne courrais pas derrière Passe-Partout mais derrière Jiminy (1,90 mètres) et que le but n’étais pas d’avoir une clef mais juste de me faire plaisir.

Je t’avoue que dans la pente, au soleil, j’ai dû m’accrocher très fort à cette idée : je cours pour le plaisir, je cours pour le plaisir… je cours pour quoi déjà ?

La pente du pont n’est pas symétrique. Dans le sens continent-île on commence en côte douce sur 2 km jusqu’à 42 mètres de haut et on fini par une descente plus raide sur 1km, parfait pour l’échauffement.

L’avantage de courir « sur l’eau » c’est que même s’il fait chaud il y a toujours du vent pour te rafraichir un peu.

L’aller s’est plutôt bien passée, j’en ai même été étonnée. Au final, une moyenne de 7,04 minute par kilomètre, pas si mal.

Nos baskets on pu goûter au plaisir de faire un petit tour dans le sable, parce qu’elles aussi ont droit au bonheur des vacances !

A un moment Jiminy me regarde et me dis « n’y pense même pas ! », je n’ai toujours pas compris comment il a su ce qui m’a traversé l’esprit en voyant passer un mini-bus avec en gros écrit dessus « navette gratuite »… Il a un don, je ne vois pas d’autre explication !

Autant on a fait l’aller d’une traite (enfin à peu près..) autant au retour j’avoue que j’étais un peu cuite, d’autant que dans ce sens là tu attaque par une côte bien raide. Du coup j’ai unilatéralement décidé que l’on ferait du fractionné entre les lampadaires (et au cas où tu te demande, non, le lampadaire ce n’était pas moi*)

Là j’ai vraiment senti que plus que le souffle le problème venait de mes jambes qui avaient du mal à supporter l’effort. Il faut dire qu’après la grossesse on fait des rééducations périnéale et abdominale mais avec la prise de poids et la baisse d’activité ce sont tous les muscles qui ont « souffert » pendant cette période.

D’ailleurs mon cardio m’a bien montré que mon cœur supportait plutôt bien l’effort, c’est déjà ça.

Si tu cours que tu passe par chez nous, je te conseille cette sortie parce que c’est quand même bien sympa. Et puis, nous on ne l’a pas fait, mais ça peut être sympa de piquer une petite tête avant de rentrer.

*Tu n’étais pas fan des Inconnus ? Ma blague tombe à plat et tu t’interroge sur la santé de mes neurones. Fail !

En bonus, et histoire de crâner un peu, deux petites photos de la visite que j’ai eu la chance de faire il y a deux ans à Fort Boyard.

2 Comments on “Mes baskets et moi sur le pont de l’île de Ré”

  1. 15 jours de pause ça va 😉 c’est clair qu’après grossesse on est à fond mentalement alors que le corps… n’a plus 20 ans mais au moins la chance que tu as est d’etre sportive avant grossesse!

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