Le paradoxe de la femme enceinte (partie 1)

Selon une vieille légende, les femmes changeraient souvent d’avis et voudraient parfois tout et son contraire. Et, selon la même source, cette caractéristique se remarquerait particulièrement chez les femmes enceintes.

Il paraît que les légendes sont toujours basées sur des faits réels. Qu’en est-il de celle-ci ?

Enquête ! (On dirait le pitch d’une émission de reportage…)

Tout rapport avec des faits s’étant vraiment déroulés sont totalement volontaires.keep calm baby1

Une fois la bonne nouvelle découverte, et après écoulement des trois mois réglementaires, notre sujet, que nous appellerons L. pour les besoins de l’expérience, a hâte que son bidon se voit. Qu’il soit là pour affirmer son nouveau statut de future maman.

Le truc, c’est qu’à 12 semaines l’objet de sa fierté ne mesure que 6 cm, c’est pas avec ça qu’on va lui laisser une place assise dans le métro… Ou alors, c’est que notre sujet a un peu forcé sur les Chocobons et qu’elle a pris, en un tiers du temps que va durer l’expérience, la quasi-totalité du quota poids que lui accordent généreusement certains médecins (j’en parle d’ailleurs ici).

En résumé, notre sujet voudrait que son état soit immédiatement visible tout en continuant de rentrer dans ses slims. A quand la création d’une petite icône verte qui flotterait au dessus des têtes des futures mamans façon Sims ?

Plus le temps avance, plus L. pense au fait qu’il y a une légère formalité avant de serrer le petit être qu’elle a fabriqué dans ses bras : l’accouchement. Cet exercice, étonnamment, semble particulièrement redouté, à tel point que la future maman peut être amenée à secrètement espérer une césarienne. C’est vrai que sur le papier, ça ressemble à un bon plan : une petite incision sous anesthésie et hop, le chérubin est sur son ventre. Pas de ventouse, de forceps, d’épisio…

Mais au fond d’elle, notre sujet se doute que lorsqu’une offre a l’air trop belle, c’est qu’il y a un hic (on me dit dans l’oreillette que certaines femmes césarisées confirment), un peu comme quand sur Internet un pop-up nous invite à visiter un site qui vend des Louboutin pour moins de 100€.

Une fois le grand jour arrivé, après quelques heures de travail, lorsque le bébé ne semble pas pressé de venir voir dehors s’il y est, et que la sage-femme annonce : si rien ne bouge d’ici une heure, il faudra envisager la césarienne, L. prend un peu peur. Finalement, la perspective de l’utilisation du scalpel lui fait peur et elle espère que sa Crevette va trouver rapidement la direction de la sortie.

A quand la technologie de téléportation façon Star-Trek ?

Ca y est, l’humaine miniature a repéré les panneaux indiquant le chemin à suivre ! Malgré la magie de la fée péridurale, L. passe quand même trois bons quarts d’heure à se dire que, finalement, il serait peut-être plus sage d’en revenir au plan scalpel. Comment ça, c’est trop tard ?

Même si 45 minutes sur environ 8 heures ça reste raisonnable, notre nouvelle maman sur l’instant renonce à son rêve de fratrie et se dit que, finalement, par les temps qui courent, il est sûrement beaucoup plus raisonnable de n’avoir qu’un enfant.

Et puis, une fois de retour à la maison, la bouée rangée dans sa boîte, quand le bébé a fait ses premiers gouzis-gouzis, notre sujet semble oublier ses craintes et se dire que finalement la première Merveille du monde risque de s’ennuyer si elle reste seule et qu’il lui faudra un compagnon de jeux (oui normalement on dit la 8ème merveille mais pour une maman, à la naissance d’un enfant, Khéops, jardins suspendus et autres phares se trouvent automatiquement rétrogradés).

A quand le… non, là, je ne vois pas quoi proposer parce que si les femmes ne changeaient pas d’avis, on serait un peu mal partis, non ?

To be continued… ici

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