Yes, I can!

Mon absence prolongée fera l’objet d’une explication ultérieure parce que LE sujet du jour est que depuis dimanche dernier mes jolies baskets vertes et moi avons 10km de plus à nos compteurs respectifs!Yes, I can!
10 km que nous avons parcourus en 1 heure 07 minutes et 18 secondes.
Bon, j’aurais bien aimé les faire en 1 heure mais je suis quand même contente de les avoir faits en moins d’1 heure 10 donc pour une première on va dire que c’est bien :o)
D’autant qu’au début je n’ai pas couru toute seule, non non non, j’ai été accompagnée dès les premiers 500 mètres et jusqu’au 4eme km à peu près par un point de côté qui visiblement ne voulait pas me laisser tranquille…
Mon truc contre les points de côté c’est de sortir mon ventre au maximum et de prendre de grandes inspirations en gonflant bien les poumons, et bien ce charmant compagnon a résisté un bon moment à cette technique pourtant bien rodée.
Honte à moi j’ai été obligée de m’arrêter 3 fois pour marcher, la course à beau être au bord de la mer il y a eu quelques montées qui m’ont complétement cassé les jambes.
Là j’ai bien vu que je participais à une course d’une autre catégorie que celles auxquelles je suis « habituée »: pendant La Parisienne celles qui s’arrêtent pour marcher un peu ne sont pas rares, idem pendant Les Chasseurs de Temps (bien que moins nombreuses), dimanche il me semble avoir vu 3 personnes s’arrêter!
Bon, c’est sans compter celui qui a fait un malaise et celle qui ne tenait tellement plus sur ses jambes qu’elle est tombée à l’arrivée…
Le parcours des 10km emprunte celui du marathon donc il y a aussi un petit côté « pro » qui est assez rigolo.
Par exemple au 7eme km il y avait des gens qui nous tendaient des éponges! On est peut être fin novembre, il ne faisait peut être pas 30° à l’ombre mais j’avais chaud et puis c’est marrant de se prendre pour un sportif de haut niveau qui s’essuie le visage avec une éponge et la balance par terre après, non?
Et bien si, c’est marrant, à deux détails près… les éponges sont neuves, ok, mais du coup elles laissent sur le visage un goût très désagréable qui fait penser au vernis anti rongeage d’ongle que les parents nous mettaient en primaire, pouha! Et puis je suis sportive mais je prend quand même le temps de jeter mon éponge dans le bac de récupération prévu à cet effet et non pas au milieu de la route ou dans les jambes des concurrents (quoique, c’est une idée à creuser ça, après les carapaces rouge attention au lancement des éponges tueuses!)
C’est après 8km, au moment où vraiment je me demande ce qui m’a pris de m’infliger une telle épreuve et alors que je songe sérieusement à essayer de faire du stop auprès des coureurs handisport que j’aperçois les photographes…
Ok… accélère, allonge la foulée, tu te sens bien, essaye d’être moins rouge (ça va être compliqué) et surtout SOURIS!
clic, clic, clic, c’est bon ralentis va pas faire un infarctus…
Klaxon, moto, hurlement, foule « en délire », tout ça pour moi? Merci, merci, c’est gentil de m’encourager, vous aimez mon t-shirt? Je l’ai ramené de New-York!
Et là je me fais doubler par un kényan qui en est à son 20 eme km et qui court trois fois plus vite que moi, déception…
Mon podomètre m’indique qu’il ne me reste plus que 600 mètres à faire, mes pieds, mes jambes, mon dos me disent que je ne serai capable d’en faire que 598 au moment où je passe une arche gonflable qui indique « dernier kilomètre », NNNNOOOOOOOONNNNNNNNN!!!!
L’énergie du désespoir, et une certaine fierté me font tenir et je pousse même jusqu’à accélérer pour doubler une femme qui est un peu devant moi « les chasseurs de temps style », gnarf gnarf gnarf j’ai gagné une place au classement!
L’arrivée est un joyeux bazar, les femmes sont dotées d’une rose en plus du t-shirt technique en revanche point de médaille… C’était une option à payer en plus de l’inscription, j’ai fais ma crochue et ai décidé de m’en passer.
Au final je suis assez fière de moi même si je n’ai clairement pas explosé le chrono, un ami qui y participait aussi a fini en 52 minutes, je ne lui parle plus…
Et, détail sans grande importance mais intéressant quand même, la course m’a permis de voir que l’appli nike +est fiable puisqu’en fin de course il indique 10km tout pile et n’a que 4 secondes d’écart avec le chrono officiel sachant que je n’ai peut être pas cliqué sur « démarrer la séance » pile au moment de passer la ligne de départ (et oui, malgré les apparence je ne suis qu’humaine).
Prochain post?
La différence entre l’idée qu’on se fait d’un voyage et la réalité sur le terrain ou l’abandon programmé de LA Chouquette

3 Comments on “Yes, I can!”

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