I did it !

La Parisienne, c’était donc ce matin, sous la pluie…

Avec mes copines nous avons pris le départ dans la dernière vague (ou l’avant dernière, je suis pas très sûre).

L’ambiance était très sympa et l’échauffement proposé était le bienvenu pour se réchauffer un peu.

Tout va bien tant qu’il s’agit de sautiller d’une jambe sur l’autre ou de lever les bras en faisant « ouuuuaiiiiiii » mais les choses se compliquent sensiblement quand les coachs (à trois mètres l’un de l’autre ) nous demandent de faire des pas chassé sur un côté tout en tendant le bras le opposé dans une attitude à la Usain Bolt… Les « Oups, pardon de vous avoir fait un pied deux minutes avant le départ », « désolée, j’ai vraiment pas fait exprès de vous mettre ma main dans la figure » s’enchaînent dans une ambiance bonne enfant (il faut dire que celle à qui vous avez fait le pied ou le genou est celle qui vous a mis la main dans la figure trois minutes plus tôt ;o) ) .La Parisienne

Un air de French Cancan très entraînant nous indique que le moment fatidique est bientôt arrivé !

3-2-1… et une vague de femmes faisant « ouaiiiiiiiii » prennent le départ.

Vous voyez les images de début de soldes que les journaux télévisés nous passent chaque années ?

Ben là c’est pareil sauf qu’il y a bien plus monde et que même si on arrive la première on a aucune chance de repartir avec une paire de Louboutin à -50%.

Km 1, ça va, nickel même !

Km 2, jusqu’ici tout va bien, par contre le slalom entre les participantes n’est pas de tout repos…

Il faut dire que plus les kilomètres s’enchaînent plus le flux se clairsème mais sur un parcours de 6 km il n’y a pas vraiment le temps…

Km 3, le ravitaillement ! Un petit verre d’eau et « holala, c’est là que j’avais marché un peu la dernière fois, non cette fois je tiens le coup !! »

Km 4 , je vais bien tout va bien, aller, je pense à autre chose « comme il est joli le musée des arts premiers (non mais elle va pas se pousser elle si elle marche!!*) »

* La poursuite de l’effort me fait perdre toute compassion, honte sur moi.

Km 5, là normalement je devrais voir Jiminy Cricket et la Chouquette quelque part sur le côté, mais ils sont où, ils se cachent ! HAAAA !!!!! Ils sont là, ça fait du bien de les voir !

33 minutes, bon, en toute logique le moins de 40 minutes reste possible :o)

Km 6, mais il est où ce km 6 ?? Nike + m’indique 6,3km déjà, et toujours pas d’arrivée, 39 minutes, là ça se complique…

– Bon, si c’est pas après ce coin de rue, foutu pour foutu je marche un peu !

– Ho ben non, t’as pas fais tout ça pour rien, tu es arrivée jusque là, 6km, sans t’arrêter, aller, accélère !! *

* La poursuite de l’effort me rend aussi quelque peu schizophrène… Qui a dit que le sport était bon pour la santé ??

Ca y est ! Je la vois ! L’arrivée, est là, à portée de baskets !

J’accélère, c’est le dernier effort, et puis ça fera toujours quelques places de gagnées au classement :o)

J’ai raté le moins de 40 minutes à 1 minute et 14 secondes :o( Mais j’ai la satisfaction d’avoir réussi à faire ces 6,4 km (j’ai vérifié sur google earth) sans m’arrêter !

Au final, je repars avec une rose, une médaille et, le plus utile juste après la course : une barre de céréales et une banane mais aussi la motivation de faire mieux la semaine prochaine !

Dimanche prochain ce sera Les Chasseurs de Temps dans le bois de Vincennes, du coup je ne suis pas sûre d’être tellement plus performante parce que là il s’agissait de courir sur du bitume, mais courir dans un bois c’est pas la même mayonnaise… 

Quand je commence à fatiguer mes jolies baskets (vertes) ont une fâcheuse tendance à se transformer en chaussures de scaphandrier !

On verra bien… To be continued comme on dit ;o)

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