Et vous les auriez pas en rose ?

 Il y a quelques temps mes jolies chaussures avec du rose dessus se sont trouées au niveau du gros orteil :o(

Je me suis donc mise en chasse de nouvelles compagnes de course.

J’ai beau avoir fait quelques kilomètres maintenant mon système d’évaluation est toujours basé sur une équation assez simple : chance d’achat = (beauté de la chaussure + pourcentage de rose) / prix

Le résultat ainsi obtenu permet d’effectuer aisément le classement des prétendantes.

Qui oserait dire que ma méthode n’est pas scientifique ??

Mais cette fois j’ai pensé faire un poil plus « pro » parce que je me suis fixé tout un programme alors il faut pouvoir suivre et comme j’ai tendance à avoir des douleurs au tendon d’achille…

Et si la quantité de rose n’était pas le critère primordial à prendre en compte ??

Quel terre-à-terrisme…

Bref, on m’a parlé d’une petite boutique dédiée au running dans laquelle j’aurais sûrement de bons conseils. Effectivement rien à voir avec une grande surface du sport ! Le vendeur me demande ce que je cherche « heu, des chaussures de running »… Bon j’ai quand même su préciser que je courrais une à deux fois par semaine sur 4 à 6 km. A ce moment nous sommes passés du vouvoiement de rigueur au tutoiement sympathique, à croire que cette fréquence et cette distance, pourtant courte, m’ont faite passer du statut de cliente à celle d’initiée du club des runners associés !

Le vendeur m’a alors demandé comment je courrais, là je me suis doutée que si je répondais « avec mes jambes » j’allais me ridiculiser (qui a dit que le 6eme sens était une légende ??) ; devant mon air interrogateur il a ajouté « ta foulée est universelle, pronatrice, supinatrice ? »

A la lueur de désespoir dans mes yeux face à cette question il m’a proposé de vérifier, (panique : hein, quoi ? comme ça ? Ici, maintenant ??)

« ôte tes chaussures et remonte ton pantalon façon pêche aux moules » – ok, jusqu’ici ça va je devrais m’en sortir – « monte sur le tapis, je vais le mettre en marche et filmer tes pieds pour analyser ta foulée » – je n’étais jamais monté sur un tapis de course et j’avoue avoir eu un peu peur de faire comme dans les films, de partir en arrière en emmenant avec moi la caméra sensée filmer mes pieds et l’ordinateur supposé analyser ma foulée…

Tout s’est bien passé, mon chromosome Pierre Richard ne s’est pas manifesté !

Au final ma foulée est dynamique et « universelle » (c’est-à-dire que mon pied reste droit, que je n’use pas mes chaussures plus d’un côté que de l’autre), il m’a donc conseillé des chaussures en fonction de cette caractéristique.

Celles qui m’accompagnent maintenant deux fois par semaine (enfin en théorie) n’auraient pas passé mon examen en temps normal puisqu’elles n’ont pas la moindre touche de rose… Elles sont blanches et vertes.addidasOui, parce qu’autre subtilité que je ne connaissais pas, et qui ne m’a pas vraiment remonté le moral, c’est que des runnings doivent être 1 pointure à 1 pointure et demi plus grande que des chaussures de ville afin que les pieds ne soient pas compressés s’ils gonflent ; donc en temps normal je fais du 41, mes nouvelles amies sont en 42 et 2/3, autant vous dire que dans des pointures pareilles on peut dire adieu aux couleurs girly…

Au final, même si la princesse qui vit en moi (et qui comme toutes les princesses, n’a jamais les pieds qui enflent) en a prit un
coup avec ses péniches vertes en 42,2/3, je suis repartie avec une paire de chaussures correspondant à ma pratique de la course et en soldes en plus ! (oui j’écris maintenant mais la scène s’est déroulée il y a quelques semaines).

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