Lâcher prise  [Article plage]

Un article plage c’est comme un article métro ou article RER mais version océan. C’est à dire un article écrit à chaud, sur l’instant, entièrement sur le téléphone et donc susceptible de comporter un nombre certain de coquilles dues au choix à mon inattention et/ou aux fantaisies du correcteur automatique.

Ce week-end, enfin de jeudi midi à lundi soir, Jiminy était au HellFest, son week-end #LetsGoMojito à lui. Seule avec les filles alors qu’ils annonçaient un temps de folie, j’ai embarqué poupées et chat direction La Rochelle.

Quitte à avoir chaud autant aller à la plage, prendre le petit dej sur le port et manger des glaces, non?

L’idée était de faire faire l’école buissonnière aux filles le lundi histoire de bien profiter du week-end et, tant qu’à faire, d’éviter les embouteillages.

Seule avec les deux j’ai deux options:

  • Essayer que tout soit parfait, brûler l’équivalent de trois années de vie en énervement et accessoirement risquer que les voisins appellent la DDASS
  • Ou me dire que ce n’est pas bien grave si les rythmes/horaires/habitudes ne sont pas respectés.

Ainsi ce week-end les filles se sont couchées tard, les repas n’ont pas été pris à l’heure, on a pris des chichis à la plage à 19h30 en guise de dessert avant même d’avoir mangé le dîner  (Le repas à l’envers on appelle ça), etc etc.

Aujourd’hui je pensais partir vers l’heure du déjeuner pour ne pas arriver trop tard. Et puis finalement ce matin, après le petit dej on est allé se tremper les pieds à la plage et on s’est dit que c’était dommage de ne pas se baigner. Du coup on est allé chercher les maillots et là je t’écris depuis le sable.

Au lieu de renter directement à Vincennes, Jiminy a changé son billet de train pour faire Nantes-La Rochelle. On va le chercher à 15h et profiter un peu tout les quatre.

Il y a fort à parier que ce soir les filles vont encore se coucher tard mais tant pis. Lâcher prise, faire selon ma couleur de notre esprit, s’affranchir des obligations qui rythment notre vie quotidienne parfois ça fait du bien. Et là, maintenant tout de suite, à regarder les poupées jouer dans le sable, à l’ombre de mon parasol, l’océan devant moi, avec le bruit des vagues,  celui des mouettes et une légère brise je t’avoue que je me dis que ĺe bonheur c’est exactement ça !

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