J’ai lu Le livre des Baltimore de Joel Dicker [PopCorn]

Je viens de finir Le livre des Baltimore de Joel Dicker. Sa couverture, présentant une belle maison, cossue, recouverte de neige et aux fenêtres éclairées qui donnent envie de la visiter et s’y installer, m’avait fait de l’œil dans plusieurs librairies.

Il y a quelques semaines j’ai lu La vérité sur l’affaire Harry Québert, de Joel Dicker également, et j’avais beaucoup aimé. Le narrateur est le même dans les deux romans: Marcus Goldman, écrivain, qui puise l’inspiration pour ses livres dans son expérience, sa vie et sa famille.

J’aurai sûrement l’occasion de te reparler de l’affaire Harry Québert.

Dans Le livre des Baltimore Marcus Goldman nous présente sa famille et nous raconte leur histoire.le livre des baltimore

Il y a les Goldman de Montclair, dont Marcus est issu, qui vivent une vie simple dans une banlieue de New-York. Et les Goldman de Baltimore, qui vivent dans une grande et belle maison. Saule, le père, est avocat et Anita, la mère, est médecin. Pour les vacances, avec leurs enfants Hillel et Woody, ils ont le choix entre la maison des Hamptons et le bel appartement de Floride. Marcus envie les Baltimore, leur train de vie, leur réussite, et part rejoindre ses cousins à chaque occasion. A eux trois ils forment le Gang des Goldman.

De leur enfance à leur entrée dans l’âge adulte, des années heureuses au drame, le lecteur suit le Gang. Il découvre l’histoire des Goldman au travers des souvenirs de Marcus, de la façon dont il a vécu les événements mais aussi, tout au long du livre, via l’éclairage donné par les autres protagonistes.

Et pour moi, outre le fait que je me sois attachée aux personnages, j’ai beaucoup aimé ce regard croisé sur l’histoire de cette famille. Joel Dicker y montre comment la façon dont on perçoit les choses, les événements, ce que l’on croit savoir influe sur nos décisions et donc sur nos vies.

La réussite des Baltimore qui aux yeux du jeune Marcus était incontestable et incontestée s’avère, au fil des conversations avec sa famille, être le fruit d’une histoire familiale moins paisible qu’il n’y parait. Marcus fait voyager le lecteur entre le temps présent et la fin des années 70 de telle sorte qu’à la fin de livre on a l’impression de connaître cette famille: Les Goldman, qu’ils soient de Baltimore ou de Montclair.

Comme dans La vérité sur l’affaire Harry Québert, Marcus est le narrateur de son histoire et l’écriture à la première personne aide sûrement à se sentir plus proche des personnages. Comme pour le premier livre, à plusieurs reprises je suis allée sur Google essayer de trouver les rues, l’université et autres lieux cités dans le livre.

Je n’ai pas à proprement parlé « lu » le livre, je l’ai écouté lu par Thibault de Montalembert qui, selon moi, a une voix captivante et sait adopter le ton juste. Il m’est arrivé de l’écouter pendant toute une demi journée sans voir passer les heures.

J’ai lu quelque part que Le livre des Baltimore devait à l’origine être le deuxième volet d’une trilogie américaine pour Joel Dicker. Si c’est bien le cas j’aurais beaucoup de plaisir à retrouver une nouvelle fois Marcus et ses parents.

Pour finir, une petite phrase que j’ai particulièrement aimé (en substance): ils avaient cessé de rêver, avaient renoncé à la vie et étaient rentrés dans le rang.

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