Petites madeleines auditives

22h24, je monte dans le Rer à Charles De Gaulle – Etoile et mon téléphone en mode random me passe Underwater de Mika. Tout d’un coup le wagon, les odeurs, les bruits disparaissent et je suis en 2013. Défilent dans ma mémoire des images de mon bidon, de ce corps que je partageais avec Numérobis, de mon séjour à la maternité,  des mois qui ont suivi. Ces premiers mois de vie à quatre, pendant lesquels je me suis senti si bien.

S’en suit Who you are de Jessie J.

Changement de décor je suis en 2015, une cigarette à la main, je marche tel un robot vers ma tour de verre. L’espoir de voir bientôt le bout du tunnel est là mais rien n’est gagné, pour le moment il faut tenir.

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La hasard parfois… mon téléphone enchaîne avec La tendresse de Bourvil. Chanson que j’ai beaucoup écoutée début 2016. Je lui ai même emprunté quelques mots pour mon message de départ

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Can’t stop this feeling de Justin Timberlake prend le relais. Ma playlist est ultra éclectique.

Là je suis de retour au présent, j’écoute souvent cette chanson en ce moment parce qu’elle symbolise bien la période que je vis je trouve, ou en tous cas là façon dont je veux la vivre.

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22h38. Fin du voyage mon Rer arrive à Vincennes

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NB: retour de l’article RER. En un peu amélioré parce que j’ai pris le temps de relire (j’ai la pression là, j’espère que je n’ai pas laissé de coquille…) et de mettre en forme chez moi avant de publier.

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NB2: la photo n’a pas grand chose à voir, mais elle est jolie, non? Et puis comme les petites madeleines font référence au passé, voir à la nostalgie, j’ai trouvé que la citation n’illustrait pas si mal mon propos.