La nuit je pense à Elsa

A voir le titre tu te dis que je suis une des nombreuses victimes du syndrôme de La Reine des Neiges ? Que ma Louloute tourne en boucle sur Libérée Délivrée ? Que je repense au moment où j’ai très sérieusement songé à m’absenter « cinq minutes pour acheter des clopes » alors que je ne fume plus, quand elle m’a dit que c’était bien d’avoir le déguisement (dégoté par miracle par ma mère) mais que sa copine Bidule elle avait la cape aussi et que elle aussi elle voulait la cape !

C’est vrai, ça aurait pu ! (je ne suis pas aussi atteinte que Louloute mais je cherche quand même désespérément une peluche Olaf, il est trop mignon!)

Mais ce n’est pas à cette Elsa que je pense, non, c’est à celle des années 80. Tu es née dans les années 90 et tu ne connais pas, voici le lien vers le clip, c’est cadeau : Cadeau.

Alors rien à voir avec mon père hein, c’est surtout au refrain que je pense : Nuit tu me fais peur, nuit tu n’en fini pas.miracleDepuis le début de la semaine Poupette est malade, elle cumule la pauvre : conjonctivite, rhino, deux dents qui sortent et très probablement une double otite. Elle dort très mal. En fait on peut même dire qu’elle ne fait que s’assoupir quelques instants entre les pleurs, gémissements et autres gesticulations. Du coup on est de retour quelques semaines en arrière niveau fatigue et aller se coucher redevient source de stress.

Difficile de s’abandonner sereinement et d’avoir un sommeil réparateur quand on ne sait pas combien de temps cela va durer, que l’on guète inconsciemment le premier signe de réveil de l’humaine miniature.

Cette nuit par exemple, coucher à 23h, réveil à 0h30. C’est parti… Câlin, bercement, tétée, biberon d’eau, Doliprane, on a tout essayé. Impossible de la recoucher. Jiminy a finalement réussi à la rendormir… A 3h30. Notre nuit a donc subi un intermède bruyant et particulièrement usant pour les nerfs pendant 3 heures.

3 heures pendant lesquelles j’ai pensé à Elsa. Parce que je ne rêve que d’une chose, c’est dormir, mais comme je sais que ce n’est pas possible je voudrais que la nuit se termine vite. Que cette situation de stress s’arrête. Que les brûlures d’estomac disparaissent et que les battement de mon cœur redeviennent plus lents et réguliers. A ce moment précis la nuit me fait vraiment peur et je trouve qu’elle n’en fini pas !

Fatiguée, Poupette devrait logiquement dormir le matin. Dans ce cas précis je pense que la logique, comme l’Altlandide n’est qu’un mythe (j’ai failli mettre le monstre du Loch Ness mais je garde le secret espoir que Nessie existe quelque part 😉 ). Elle s’est réveillée à 7h tapantes. On ne va pas se plaindre, on a dormi 15 minutes plus tard qu’en semaine. Ca c’est de la grasse mat’ ou je ne m’y connais pas. Hum…

Bref, ce matin nous irons chez le médecin, pour la troisième fois cette semaine, pour confirmer ou non la double otite suspectée par la pédiatre de la crèche hier.

J’espère qu’elle va vite aller mieux et que l’on va pouvoir récupérer des nuits reposantes parce qu’à force d’utiliser la fonction « rappeler ce message » dans Outlook après avoir fait des erreurs au boulot, j’ai peur que les gens pense que j’ai un nom composé : L.a-tenté-de-rappeler-ce-message. Ce qui serait compliqué à faire tenir dans les cases des formulaires administratifs !

Exténuée mais consciente que tout ça est passager, enfin j’espère !, je participe cette année encore à La Marche des Bébés qui aura lieu le 15 juin prochain au parc Montsouris. J’ai ouvert une page de collecte, donc, si tu veux, tu peux m’aider à soutenir la recherche sur la prématurité et le retard de croissance intra-utérin en faisant un don ou en partageant l’info sur cet événement.

Merci !

2 Comments on “La nuit je pense à Elsa”

  1. Dur… Moi qui vous croyait enfin sortis de tout ça, et définitivement. J’espère que Poupette guérira vite, et surtout que vous retrouverez très vite des nuits sereines et du vrai sommeil réparateur. Bisous !

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